Les Engeances sont des créatures souillées qui sillonnent les Tréfonds. Quand ils découvrent l'un des anciens dieux-dragons, ils l'expose à la souillure, le transformant en Archidémon, ce qui entraîne ensuite une attaque contre la surface appelé Enclin.
La horde d'engeances est reliée par la Souillure, ils communiquent ensemble grâce à cela et fonctionnent comme une ruche. Les engeances de haut rang (comme les émissaires) ont une influence limitée sur un petit groupe, et bien que l'Architecte et les mères couveuses peuvent commander des groupes plus grand, seul l'Archidémon peut mener à la bataille la horde entière.
Les territoires conquis par les engeances deviennent souillées, des endroits pourris ou vivent des créatures infectées par l'Enclin. Les créatures qui fréquentent les engeances, ou ont été en contacts avec elles tombent souvent malade et deviennent des goules.
Les créatures souillées travaillent généralement de concert avec les engeances, poussés par la Souillure. Leur durée de vie est évaluée en mois.
Plus grands que les genlocks, leurs cousins, les hurlocks font à peu près la taille d’un humain, mais ces troupes de choc des engeances sont dotées d’une force et d’une constitution considérables : un seul hurlock peut souvent tenir en respect plusieurs adversaires simultanément. Ils s’ornent parfois de tatouages grossièrement encrés qui recensent leurs victimes et leurs actes, même si l’on ne sait trop s’ils obéissent à une signalétique précise.
Un humain transformé en engeance devient un Hurlock. Une mère couveuse descendant d'une humaine donnera également naissance à des Hurlocks.
Chefs de meutesLes chefs de meutes hurlocks sont plus intelligents et rompus au combat. Ils font souvent office de commandants, voire de généraux.
EmissairesDes émissaires hurlocks ont également été aperçus durant un Enclin. Ces engeances sont à notre connaissance les seules capables d’employer le langage des humains et la magie.
Il s’agit des engeances les plus répandues sous terre. Trapus et robustes, les genlocks sont particulièrement résistants, même à la magie.
Un nain transformé en engeance devient un Genlock. Une mère couveuse descendant d'une naine donnera également naissance à des Genlocks.
Chef de meutesChaque groupe de genlocks comporte généralement un individu dominant. Plus grand, plus fort et plus intelligent que les autres, le chef de meute sert en quelque sorte de commandant, distribuant ordres et menaces à ses congénères.
EmissairesParmi les chefs de meutes, les plus intelligents deviennent de puissants magiciens dotés de capacités semblables à la magie du sang : ces « émissaires », comme on les surnomme, n’apparaissent que durant un Enclin.
Les érudits appellent ces engeances sveltes et élancées sharlocks, mais elles sont plus communément appelées hurleurs en raison des cris assourdissants qu’elles poussent au combat. Il existe de nombreux récits de soldats poussés à la folie par les gémissements de hurleurs enveloppés dans l’ombre, invisibles jusqu’au moment où ils passent à l’attaque.
Ces horreurs de la nuit sont réputées pour leur vitesse et leur agilité stupéfiantes ainsi que leur discrétion. Ce sont les assassins parmi les engeances, qui pénètrent les lignes ennemies pour déchiqueter leurs cibles en quelques secondes à l’aide de longues lames dentelées attachées aux avant-bras. Les hurleurs peuvent à l’occasion avoir recours au poison, souvent puisé dans leur propre sang ; en groupe, enfin, ils dénotent d’une véritable intelligence tactique.
Un elfe transformé en engeance devient un Hurleur. Une mère couveuse descendant d'une Elfe donnera également naissance à des Hurleurs.
Immensément plus grands que les autres engeances, les ogres n’apparaissent que rarement sur le champ de bataille. Ils ne se manifestent généralement que durant les Enclins, bien qu’on en ait signalé qui chassaient seuls ou en petits groupes dans les Tréfonds. Un rapport des Gardes des ombres au moins fait état d’un ogre affaibli et peu dangereux dans les terres sauvages de Korcari, en 9:19 du dragon. En temps d’Enclin, il peut s’en trouver une centaine simultanément dans la horde, qui utilisent leur force extraordinaire pour percer les fortifications et enfoncer les lignes de front adverses.
Ils se servent souvent de la force brute pour charger leurs ennemis tels des taureaux, les renverser en frappant le sol de leurs poings, ou projeter sur eux d’énormes rochers. Ce n’est pas une mince affaire d’affronter au corps à corps un géant qui soulève d’une main un guerrier et le broie ou le réduit en charpie de l’autre. Il est possible de se dégager si l’on est suffisamment prompt, ou si un allié parvient à décocher à l’ogre une volée de coups puissants.
Les Gardes des ombres recommandent la prudence près d’un ogre inerte. S’ils n’ont pas reçu un coup critique à la tête ou au cœur, il est possible qu’ils soient en train de rassembler leurs forces, auquel cas ils se régénèrent totalement en quelques minutes. Durant un Enclin, la plupart des Gardes des ombres conseillent d’incinérer toutes les engeances… en particulier les ogres « morts ».
Un Qunari transformé en engeance devient un Ogre. Une mère couveuse descendant d'une Qunari donnera également naissance à des Ogres.
Il est de notoriété publique que les engeances emmènent les prisonniers dans leurs tanières souterraines. On suppose généralement qu’ils y sont dévorés, ou bien souillés et transformés en engeances, bien que cela ne suffise pas à attester de leur nombre vertigineux. A force d’expéditions dans les Tréfonds, les Gardes des ombres ont découvert la vérité.
Les hommes exposés à la souillure des engeances perdent l’esprit et bientôt la vie. Les femmes, en revanche, subissent d’affreuses souffrances et d’immondes mutations qui déciment la plupart ; celles qui survivent deviennent des êtres grotesques nommés mères couveuses. Ces géantes difformes engendrent de nombreuses engeances à la fois, chacune étant capable d’en créer des milliers au cours de sa « vie ». Chaque type d’engeances nait d’une mère couveuse différente : les humaines produisent des hurlocks, les naines des genlocks, les elfes des hurleurs et Qunari des ogres.
Ce que l’Enclin ne détruit pas, il le corrompt.
Toute créature infectée par la souillure des engeances qui a l’infortune de ne pas mourir sur-le-champ se transforme en goule, le reflet perverti de ce qu’elle était.
Ce nom est dû aux hommes – humains, nains ou elfes – exposés à la souillure, généralement retenus captifs comme source de nourriture par les engeances. Ils deviennent alors cannibales et s’en prennent aux autres captifs, asservis à la volonté de l’archidémon, fous de douleur.
Durant un Enclin, la corruption des engeances s’insinue dans les zones sauvages de Thédas et infecte les animaux qui y vivent. Il en résulte des ours enragés et difformes nommés bereskarns ainsi que des loups viciés.
Par bonheur, les goules survivent rarement très longtemps à leur corrruption.
" Au tréfonds des ténèbres ils partirent
En quête de ceux qui les appelaient,
Jusqu’à trouver leur précieux,
Leur dieu, leur traître :
Dumat, le démon assoupi. Leur souillure
Pervertit même le faux dieu, et celui qui chuchotait
S’éveilla finalement, parmi la douleur et l’horreur,
Et les mena à l’assaut des nations du monde :
Le premier Enclin. "–Oraisons 8:7Les faux dieux-dragons de l’Empire tévintide sont enfouis dans les profondeurs de la terre, où le Créateur les a emprisonnés.
Nul ne sait ce qui pousse inlassablement les engeances à chercher les Anciens dieux assoupis. Peut être est-ce l’instinct, tel le papillon de nuit qui s’approche de la flamme : peut être un vestige de haine envers ceux qui ont incité les inquisiteurs à prendre les cieux d’assaut. Quoi qu’il en soit, lorsque les engeances trouvent l’un de ces anciens dragons, celui-ci est immédiatement affecté par al souillure : il se réveille perverti, vicié, et entraîne les engeances dans une invasion à grande échelle. Ainsi commence un Enclin.
Voici Urthëmiel, jadis dieu tévintide de la beauté. Dans les anciens temps, il était vénéré des musiciens, des artistes et des poètes. Le Banquet d’Urthëmiel, du haut de ses douze jours de libations, était la fête la plus somptuaire de l’année. On écrivait des pièces et des symphonies entières en son honneur. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’une coquille vide, démente, que n’habite plus que le désir de détruire toute vie.