Mortroll, la légende est en marche

« Identité & informations de base. »

Nom complet : Mortroll
Sexe : se considère comme étant masculin
Race : Démon de la paresse de bas niveau
Âge : Vieux. Et puis on pose pas ce genre de question !
Profession : Maitre es logorrhée interminables, déconcentration des opposants, bagout et accessoirement tête à femme dans son esprit tordu.
Grade, rang : NA
Groupe : Hostile

« Description plus étoffée. »

Caractère : Mortroll est une plaie sonore. Il aime parler, il aime le son de sa voix, et il sait que les autres n'ont pas la même résistance que lui à cette voix. Il est un peu beaucoup imbu de sa personne, persuadé que le monde et l'univers est jaloux de sa réussite en temps que démon de dernière catégorie, et surtout envieux de son prétendu charme. Bien qu'il ne le dira jamais, Mortroll se sait au fond de lui assez pitoyable, mais pourtant il ne penserait même pas à se plaindre au vu de la formidable amélioration de son style de vie. Si les démon de la paresse ne sont pas réellement paresseux, ce cher crane n'est pas non plus débordant d'objectifs à l'heure actuelle. Pour l'instant il se consacre à découvrir le monde et faire étalage de ses ''charmes'' outranciers envers la gente féminine, morte ou vive.

Physique : Mortroll est une tête. Juste une tête. Le visage qu'il hante devait être relativement beau, mais la mort a enlevé à celui ci la plus grande part de sa superbe. Sauf pour les sourcils, beaux, bien dessinés, avec des mouvements quasi hypnotiques. Et c'est bien tout ce qui reste de beau. Les yeux sont devenus vitreux, la peau s'est stabilisée dans une couleur d'albâtre menaçant de tirer vers le vert, bref physiquement c'est pas ça. Les cheveux sont d'un brun collant, et parfois quelque gouttes de liquides indéterminé tombe de la cavité de sa gorge.

Biographie : L'Immatériel. Vous pouvez croire ce que vous voulez, mais derrière ses dehors foutraques, c'est très hiérarchisé. Et votre cher narrateur n'était pas exactement en haut de la pyramide du pouvoir. Dans le monde réel, l'équivalent serai sans doute … euh … l'esclave du laquais d'un scribe d'un chambellan lui même au service d'un noble. Vous voyez ? Genre au bas de l'échelle démoniaque. Et croyez moi si je vous dit que l'existence d'un mignon de bas niveau n'est pas exactement une existence idyllique. M'enfin bon, je vais pas vous embêter avec des broutilles. Vous êtes sans doute plus intéressé par ma fabuleuse ascension ! Voyez vous, avant d'être cette tête que tout le monde envie, mon commencement fut des plus tortueux. Tout commença dans un sous sol miteux, à la décoration certes avant gardiste, un peu trop peut-être … La compagnie n'était pas des plus charmante non plus. Du genre à ne jamais incanter sans trois hectolitres de sang, le sourire en berne et l'humour dans les chaussettes. Toujours est-il que ces personnes m'amenèrent dans le monde réel.

J'étais en train d'effectuer les plus basses œuvres imaginables dans l'immatériel quand je ressentis leur appel. Aussitôt je compris ce qui se passait. Fini les ordres, les moqueries, fini de fantasmer sur le monde réel via les rêves des êtres vivant ! Bonjour monde matériel, au revoir démons en chefs ! J'y répondis avec un hurlement de joie, et la première chose que je vis fus un type à la mine sévère, puis d'autre gars à la mine encore plus sévère. Comme ils étaient fier de leur réussite ! Comme ils me respectaient ! Tant et si bien qu'il décidèrent de me laisser vaquer à mes occupations en me posant délicatement dans une ruelle boueuse, à la porte de leur repère. Certes j'aurai préféré ne pas être mis la tête dans un crottin de cheval, mais c'est l'intention qui compte. Néanmoins, j'aurai aimé attendre un petit peu pour ce grand saut dans l'inconnu. Pourquoi ? Laissez moi vous expliquer. On trouve toujours des démons pour faire la roue comme des paons en parlant de leurs expérience dans le monde réel. Croyez le ou non mais ce n'était pas mon cas !

Là est tout le problème. J'étais dans une tête …. juste une tête. Pas évident à contrôler une première fois. Surtout quand la fraicheur de la chose n'est pas exactement parfaite. C'est ainsi que je me retrouvais muet et aussi peu expressif qu'une … tête de cadavre. Mais premières images de Thédas étaient donc constitués de gros plans de déchet animal. Ce ne fut que lorsque des …. des …. sales petits mioches décidèrent de jouer avec ma pauvre personne que je pu avoir des aperçus bref et très difficilement compréhensible du monde qui m'entourait. Je compris plus tard que ces gamins jouaient à la balle avec moi. Leurs pieds me balançaient d'un endroit à un autre, jusqu'à ce que je m'envole après un coup particulièrement puissant. Je vis des toits, le sol, le ciel, des toits, et tout d'un coup, j'entendis un plouf. J'étais en train de dériver dans un fleuve crasseux et assez rapide. La vue des fonds marins n'était pas vraiment intéressante surtout quand c'est juste des algues et du limon, mais je me délectais des moments ou je pouvais enfin voir ce nouveau monde. La chance et le hasard voulurent que je m'échouais au bord du fleuve, plusieurs kilomètres plus loin. C'était ici que je fus récupéré par Gob. Gob donc, était un crétin. Autant votre serviteur possède une langue agile comme une danseuse, autant cet humain avait un vocabulaire limité. Il était sale, gros, possédait une collection de pustule impressionnante, et était trèèèès bas du front, avec un physique à l'avenant des ses capacités intellectuelles. Son crane semblait avoir privilégié le bas du visage à la place que devait occuper son cerveau, lui donnant un sourire béat d'une largeur exceptionnelle, d'où descendait souvent un long filet de bave.

Néanmoins, Gob me fut utile. Ce fut lui qui me baptisa Mortroll. Il vit en moi un ami, étrangement. Il me ramena chez lui, une cabane miteuse perdue dans la forêt, me nettoya, et me posa sur une étagère, au milieu d'autres têtes. Cela me laissa le temps de prendre lentement le contrôle total de cette magnifique boite crânienne. Alors que mon sauveur s'absentait, à ma plus grande joie, je commençait à expérimenter. Les mouvements de bouches, arriver à parler sans que ça semble venir d'outre tombe, et, longtemps plus tard, flotter. Ce dernier point fut loin d'être évident, et il me fallut des années pour y arriver, mais je vous laisse imaginer ma joie lors de mes premiers succès. Par contre, Gob restait parfois pendant des jours, et à ce moment là il ne cessait de parler à tout le monde. Enfin aux vrais têtes cadavéreuses et à moi. Et Gob avait beaucoup de chose à dire. Il parlait en permanence d'une vendeuse du marché de pétaouchnok les bains ou que sais-je. Il me fallut du temps là aussi pour le convaincre dans son sommeil que cette bonne femme serait sans doute mieux avec les autres têtes sur l'étagère. Mes petites manipulations ne se limitaient pas à ça. Je lui fit faire une cape intégrale longue, avec une barre fixée de telle manière que cela simulait des épaules. Mes préparatifs étaient prets et j'envisageais de prendre la poudre d'escampette quand elle arriva. Elle. Ma muse, ma magnifique tête, ma beauté pourrissante. Elle était là, les yeux fixés sur mon front. Au bout d'un moment je compris enfin. C'était mes sourcilles, mes belles touffes broussailleuses qui l'attirait ainsi. À partir de là commença un long entrainement pour maitriser ces atouts de poids, m'amenant à cette sommité de charisme et de magnétisme que vous voyez là.

Mais toute belle histoire a une fin. Un jour, des coups violent furent portés sur la porte. Gob semblait nerveux depuis deux semaines, et j'avais fait de mon mieux pour le calmer. Bon ok, il était apathique et n'avait pas bougé de sa chaise depuis trois jours au moins, mais le silence qui en résultait était des plus agréable. Devant l'absence de réponse, le visiteur visiblement énervé brisa la porte. Un soldat y apparut, portant une hache à la main, et un écusson sur son blason. Il s'avança dans la cabane à grand pas, interpellant le maitre des lieux. Il se figea, la bouche ouverte en découvrant l'étagère à crane. Il y eu un instant de flottement, puis je le vis passer des fers sur Gob, en lui hurlant dessus. Mon instinct affuté me soufflait de quitter les lieux au plus vite, si bien que quand le duo fut sorti de la pièce, je me précipitais vers la cape, et l'enfilais en pestant. J'eus un dernier regard vers ma belle.

"Désolé poupée, mais toute chose a une fin !"

Je lui fis un dernier mouvement tendre de mes sourcils, et me propulsais dans les bois. Mes péripéties furent nombreuse ! J'affrontais vaillamment des dragon-sire, des hordes de loup garoux, milles et un démons jaloux de mes talents et de mon charisme ! Je sens bien que vous ne me croyez pas … Vous verrez, vous aussi vous deviendrez envieux de ma grandeur !

Traits distinctifs : Tête flottante possédée par un démon de la paresse. Douée d'un bagout hors norme et d'un vision du monde erronnée et égocentrique

« Équipements & combat. »

Équipement : Une cape faite pour simuler le fait qu'il soit un être ''entier'', des sourcilles de compêt' et une langue agile.
Spécialité : Absorption de volonté surtout via le langage.